Janvier 2018
Premier Salon d’art sacré contemporain
Diverses personnalités avaient fait le déplacement, dont Mgr Jérôme Beau, évêque auxiliaire de Paris, ou encore l’ambassadrice du Japon et l’ambassadeur du Japon près l’UNESCO, venus entendre le concert donné par notre ami Jun Kanno.

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6, 7 et 8 avril 2018 : deuxièmes journées d’études :
Nos deuxièmes journées d’études se dérouleront à Moulins les 6, 7 et 8 avril en collaboration avec la Sauvegarde de l’Art français et le Musée de la Visitation, qui est sans doute l’un des plus riches musées d’art sacré en France. Le thème retenu pour cette année est celui de La place des architectures religieuses et sacrées dans l’espace public : contribution à une réflexion catholique dont on trouvera ci-après le développement.
Dans quelques jours, sera mis en ligne sur notre site un formulaire d’inscription donnant également le détail des différentes communications ainsi que le programme de ces journées.

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La place des architectures religieuses et sacrées dans l’espace public : contribution à une réflexion catholique
En 2018, le clergé de l’Église catholique demeure toujours affectataire, dans les 36 000 communes françaises, de près de la totalité des églises construites avant 1905.
Ce constat implique dès lors une réflexion : ce double patrimoine architectural et mobilier constitue-t-il un trésor pour tous, croyants ou non croyants, ou simplement pour la seule communauté catholique ?
Si un tel trésor ne concerne que la population de confession catholique et risque par conséquent, faute de moyens suffisants, de disparaître à plus ou moins court terme de l’urbanisme et du paysage français comme de s’effacer de notre culture, il faut alors de demander à quels impératifs les catholiques sont-ils prêts afin de maintenir et garder ce patrimoine si menacé, objet depuis quelques années d’un vandalisme croissant.
En revanche, si ce trésor patrimonial est considéré comme d’intérêt général et constitutif d’une identité nationale, les affectataires doivent se demander ce qu’ils peuvent envisager pour aider l’État et les collectivités locales territoriales pour maintenir et conserver ce patrimoine, le coût de cette préservation étant partagé entre l’État, les collectivités territoriales et les donateurs (mécénat) dans des proportions qui varient selon les cas.
Ces mêmes interlocuteurs doivent savoir dialoguer avec les affectataires qui ne pourront pas aller jusqu’à accepter une sécularisation de ces bâtiments sacrés en les ouvrant sans discernement à toutes les activités sociales. Enfin, il faut noter qu’un même questionnement se porte également sur les couvents, les évêchés, les chapelles de campagnes et oratoires ainsi que sur les calvaires plantés aux croisements des chemins, etc.
- Lettre d’information N°3 (4 pages) – janvier 2018